Aventures "Extremement orientales"

Voici donc quelques photos du Cambodge (avec beaucoup de retard, je sais).

J’ai biensur visite Angkor Wat, a 15 km de Siem Riep.C’est un ensemble de temples tres tres anciens  qui se situent assez loin les uns des autres. La visite s’est donc faite en 2 jours. Le 1er  a byciclette sur des chemins poussiereux, ce qui m’a coute un appareil photo (de la poussiere s’est introduite dans l’objectif, c’est donc pour ca que vous verrez tres peu de photo du Cambodge);et le 2eme en tuk-tuk.

C’est le lieux le plus touristique du Cambodge (et a juste titre).C’est si etendu qu’ en se levant tres tot (5h), on arrive a peine a echaper a la foule qui vient envahir le site des  le lever de soleil.

Apres ca, j’ai traverse l’ouest du pays; puis suis reste un moment a Sihanoukville, dans le sud, pour profiter de la plage comme un bon touriste avant de retourner tranquilement au Laos.

Apres plusieurs mois de voyage et quelques mois de travail a plein temp sur Auckland, me voici a nouveau sur la route…

Je suis a present dans le nord de l’ile du nord de la Nouvelle Zelande (et ouais…).

Mais je me suis rendu compte que je n’avais rien poste sur ce blog depuis le mois d’avril (je sais, c’est pas serieux mais j’etais occupe a apprecier le moment present).

Et j’etais encore en Thailande…ah la la, ca me parait le bon vieux temps.

J’ai donc pas mal de temps a rattrapper…

J’essairais donc d’etre assez bref sur les mois  passes afin d’arriver au moment present…de toute maniere, si je me souviens des moments passes; j’ai oublie la plupart des noms de villes ainsi que les dates.

Je vous laisse donc en Asie du sud-est et retourne en Nouvelle Zelande.

See you later

Il fallait quand même que je vous touche deux mots au sujet de « Songkran ».

Cette fête de l’eau se déroule du 13 au 16 avril au Cambodge, Laos et en Thaïlande et c’est en Thaïlande qu’elle produit le plus d’effervescence (et de loin…).

Songkran (qui est en fait le nouvel an) marque le passage du soleil du signe zodiacal du poisson à celui du bélier. L’esprit de l’année révolue s’en va et l’arrivée de celui de la nouvelle donne lieu a des célébrations et  a des aspersions d’eau bonnes enfants.

Dans les temples, on dépose des fruits et des fleurs devant les autels. Les statues du Bouddha sont aspergées et les jeunes arrosent d’eau les mains des moines et des personnes âgées en signe de respect…puis tout le monde s’arrose.

Ca c’était l’explication du sens traditionnel de la fête.

En pratique, c’est l’anarchie…

La plupart des thaïlandais (de toutes générations) sont équipés de fusils a eau, de sceaux de différentes tailles ou de tuyaux d’arrosage et il est impossible de rester sec (ce qui n’est pas désagréable durant le mois le plus chaud de l’année – et oui, ici on approche les 40°C).

Les gens  défilent dans la ville à l’arrière de pick-up, camionnettes ou sawngthaews surpeuplés et équipés de tonneaux d’eau gelée (…on rajoute des glaçons  pour rendre les poitrines des filles encore plus sexy et pour mieux surprendre les passants et les conducteurs en scooter).

Vous comprendrez pourquoi il n’y a pas d’album photo pour cet article (mais c’est bien dommage).

Chaque véhicule trimbale des enceintes dignes d’un concert et tout le monde danse et rigole.

En plus de l’eau, les gens vous rattrapent dans la rue pour vous  barbouiller d’une espèce de pate blanche qui ressemble a de la pate a sel mais beaucoup plus diluée. S’ils n’ont plus de cette bouillie (ou si le sceau a été jeté sur la vitre d’un bus), ils trouveront bien un peu de talc pour vous poudrer les joues.

Pour ma part, j’étais a Surin, en Isaan (nord-est) ; près de la frontière cambodgienne puisque mon visa expirait le 16 avril.

J’ai très bien fêté ca ;) et ca c’est fini avec des locaux en boite de nuit…

Etant le seul « farang » dans cette ville très peu touristique, les gens voulaient que je fasse la fête avec eux (enfin, après m’avoir bien arrosé), et c’est ce que j’ai fait…crazy thailande…

Je suis donc au Cambodge (Siem Reap)  depuis hier…

Bonne année du Cambodge

Le parc national de Khao Yai est le plus visité de Thaïlande et est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Il comporte plusieurs cascades atteignant 25 mètres de haut. Pour ceux qui ont vu le film « La Plage », la scène ou ils sautent d’une cascade a été tournée ici (voir photo). Évidemment, durant la saison sèche, c’est moins impressionnant car il n’y a pas beaucoup d’eau, et en plus on ne peut pas se baigner.

Sur une dizaine de sentiers de randonnée, seulement 2 sont praticables en indépendant. Pour les autres, il faut un guide (qui coute très chers) et équipement.

Le parc étant immense, j’ai du faire du stop pour accéder aux différents sites.

En partant très tôt et en rentrant tard, j’ai pu tout voir…vous trouverez quelques unes des photos que j’ai prises dans la colonne de droite.

Je suis arrivé à Chum Phae le 7 avril au soir.

Le 9 au matin, je suis parti au parc national de Nam Nao qui se situe à 45km soit 1h de bus.

Ce parc national est très agréable.

C’était un parcours beaucoup moins sportif que Phu Kradung et ca ressemblait plus à un jeu de piste qu’a une randonnée.

En 5h de temps, je n’ai pas croisé une seule personne mais j’ai pu voir des tas d’oiseaux, de papillons et d’écureuils volants.

Les photos parlent d’elles mêmes…

Pour rentrer, j’ai attendu le bus 1h30 avant de me décider à faire du stop.

La première voiture m’a prise. C’était un jeune qui partait à Chiang Mai pour célébrer Songkran (festival de l’eau) ; malheureusement, il ne parlait pas un mot d’anglais mais c’était marrant quand même.

Je suis arrivé à Phu Kradung le 6 avril au soir. Le lendemain, je suis parti visiter le parc national.

C’était très sympa. Il y avait un sentier (6km) qui menait au sommet (1288 mètres).

Le chemin était raide et caillouteux et quand je croisais un porteur, j’avais mal pour lui.

Le long de ce sentier, se trouvaient plusieurs paillottes qui vendaient de l’eau et des boissons. Et c’est pendant que je buvais mon café que j’ai été piqué par une guêpe. Une femme d’un certain âge m’a mis du baume du tigre sur la piqure. Elle était psychologue à Bangkok et on a longuement discuté (notamment de la « sécu », de la retraite, des salaires ou encore de l’impact du tourisme en Thaïlande).

Je n’ai vu que des touristes thaïs (principalement de Bangkok), dont de nombreux étudiants qui venaient passer quelques jours au sommet pour célébrer un diplôme ou simplement pour  apprécier leurs vacances.

Au sommet se trouve un plateau. De la, je suis parti par un sentier (3km) qui traverse une pinède pour voir une falaise.

Ensuite je suis redescendu à la hâte car je voulais prendre un bus pour Chumphae et je ne savais pas à quelle heure était le dernier.

J’ai décidé d’aller à Sangkhom pour voir les cascades qui se trouvent aux alentours.

Je suis arrivé là-bas vers 15h, ce qui voulait dires qu’il était trop tard et qu’il faisait trop chaud pour aller voir ces cascades.

Après une bonne douche, j’ai décidé de repérer les lieux pour organiser au mieux ma journée du lendemain.

Je suis donc arrivé dans cette rue poussiéreuse qui fait office de centre-ville avec l’intention de trouver un vélo a louer pour atteindre les cascades situés a 20km. Mais il n’y avait pas cela à Sangkhom.

Je suis rentré à mon hôtel un peu embêté. J’ai expliqué mon problème à la famille qui me logeait et qui parlait anglais aussi bien que je parle thaïlandais.

Le père m’a dit que je devais prendre un bus pour aller là-bas. C’était la seule solution.

Le lendemain, je suis descendu vers 8h pour boire mon café. J’ai rencontré le père qui m’a dit que le bus était passé à 7h du matin et que c’était le seul de la journée. Sur le moment, j’étais un peu énervé parce que ca voulait dire que ma journée était gâchée ; il n’y avait strictement rien à faire dans cette «  ville », et je n’avais pas de prise électrique dans la chambre (donc pas d’ordinateur).

Et quand j’ai demandé si ces cascades (que je commençais à me décourager a aller voir) valaient le coup d’œil, il m’a dit qu’a cette époque de l’année, elles étaient a sec et que ca ne présentait donc aucun intérêt.

C’est donc en prenant sur moi que j’ai commandé un 2eme café à sa femme et que j’ai demandé au mari à quelle heure passait le bus pour Phu Kradung (ma prochaine étape).

C’était le bus qui allait aux cascades et il passait le lendemain à partir de 7h…A partir ?... Et oui,  Il m’a expliqué que c’était entre 7h et 8h et que comme il n’y avait pas d’arrêt de bus, il fallait lui faire signe dans la rue principale et il s’arrêterait. Ensuite, je devrais prendre un autre bus.

Le lendemain, j’étais dans la rue à partir de 6h45 avec mes sacs, mon café et mes bananes.

J’ai attendu longtemps, très longtemps…

J’étais à la terrasse de mon hôtel quand le bus est finalement arrivé vers… 11h.

Je n’y croyais plus.

Vers 16h, je suis arrivé à la gare de Loei pour prendre ma correspondance pour Phu Kradung.

Et pour la première fois de la journée, j’ai eu de la chance…

Le bus partait dans 15mn…juste le temps d’aller aux toilettes et de fumer une cigarette avant de reprendre la route.

Une fois dans le bus, j’ai demandé au contrôleur, s’il pouvait me prévenir quand ce serait Phu Kradung. Mais il a oublié…

Il a attendu qu’on croise un autre bus de la ligne pour qu’il me dépose a mon arrêt (30 mn plus tard, j’ai donc perdu 1h).

Quand je suis arrivé a Phu Kradung, il faisait nuit. J’ai pris une mototaxi jusqu'à un hôtel. Cette fois, le patron parlait très bien anglais et en plus, il était très sympa. Il m’a dit que j’étais a 3km du parc national et qu’il pouvait garder mes sacs si je voulais. 

Nong Khai est une grande ville frontière qui s’étire sur les berges du Mékong.

Elle ne présente aucun intérêt a part peut être flâner au marché.

A 5km de la ville, j’ai pu visiter le mystique « parc des sculptures de Sala Kaew Ku »

Ce parc a été fondé par un laotien (mort en 1996) qui mit 20 ans à l’aménager.

Je cite le lonely planet : « Selon ses dires, Luang Poo, serait tombé dans un trou lorsqu’il était enfant et y aurait rencontré un ascète du nom de Kaewkoo qui l’initia aux mystères des Enfers et fit de lui un yogi-prêtre-chaman brahmanique. Luang Poo développa alors sa propre doctrine mêlant philosophies, mythologies et iconographies hindoue et bouddhique. Apres l’arrivée au pouvoir des communistes laotiens  en 1975, il continua ses travaux dans le nord-est de la Thaïlande ou il s’était refugie en compagnie de disciples. »

C’est en fait un grand parc ou on trouve des statues immenses (celle du Bouddha assis sous une naga a 7 têtes atteint 25m) toutes plus surréalistes les unes que les autres.

J’y ai rencontré des moines qui étaient venus d’Udon Thani  (2h de bus) pour visiter ce lieu et échanger avec les disciples du vénéré Luang Poo Boun Leua Sourirat.

Je suis parti de Nong Khai le 4 avril au matin pour rejoindre Sangkhom.

Vang Vieng est une petite ville très agréable située aux bords de la Nam Song.

L’endroit est très fréquenté par les touristes qui viennent essentiellement pour faire la fête ou siroter un verre dans les bungalows, avachis sur un coussin en regardant une rediffusion de « friends » ou de « south park ».

Ceci-dit, la ville compte quelques temples sans grands intérêts et la rivière possède quelques endroits sympathiques pour se baigner quand ils ne sont pas gâtés par la musique électro et les touristes défoncés qui boivent leurs bières sur des grosses bouées noires (chambres à air de tracteurs).

A 15km de la ville, se trouve le triangle de Tham Sang. C’est un ensemble de 3 grottes très intéressantes. J’y suis allé en vélo et cette journée  m’a beaucoup plu. Les grottes étaient très profondes et il fallait parfois ramper ou nager pour continuer la visite ; tout ca avec une lampe frontale.

Je suis resté a Vang Vieng jusqu’au 2 avril (date d’expiration de mon visa laotien).

De la, j’ai pris un bus pour le nord-est de la Thaïlande (Nong Khai) ou j’ai décidé de passer 15 jours pour assister au festival traditionnel de Songkran (fête de l’eau) qui se déroule a la mi-avril et qui a lieu dans toute le pays.

De la, je voulais me rendre a Luang Prabang EN BATEAU.

Il fallait donc retourner a Nong Khiaw (1H30), puis prendre un autre bateau qui rallie Luang Prabang en 8H.

La descente de la rivière était époustouflante (et valait mieux parce que 8 heures, c’est long).

On a du descendre 2 fois du bateau pour continuer a pieds (il n’y avait pas assez de fond), et on a même du pousser le bateau a travers les rapides (c’était plutôt comique).

Mais nous sommes bien arrivés…

Le bateau était plein de touristes, il y avait seulement 2 locaux pour environs 20 passagers.

Luang Prabang est une destination très touristique ou on trouve énormément de français (touristes et expatriés).

J’y suis quand même resté 2 jours ; le temps de faire laver du linge et de retrouver avec joie des choses comme un robinet, une douche ou une prise électrique.

Bises a tous